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Titre du CD Magnificat
Interprète(s) Karin Nelson (SE)
Éditeur Motette
Numéro d'édition 13681
Site de l'éditeur http://www.motette-verlag.be
Format audio DDD
Date d'enregistrement IX 2008
Minutage total 74:04
Date de réception au M'O 08/10/2009
Livret 32 pages (GB, D); photo(s) de l'instrument: 36, composition et registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Kirchdorf am Inn (DE); Schärding am Inn (AT)
Compositeur(s) Buxtehude, Weckmann, Pachelbel, J. S. Bach, H. Praetorius, Scheidt, Schildt
Descriptif orgue(s)A (1-12)Schärding am Inn, AT, Kirche der Barmherzigen Brüder
Nelson (SE) 2004. II/23
B (13-27) Kirchdorf am Inn, DE, Pfarrkirche
Nelson (SE) 2006. II/13
Accord orgue(s)A 555, B 555 dans l'échelle de La Rasette razette
Programme1. Buxtehude: Magnificat primi toni
2-3. Buxtehude: Magnificat noni toni
4-7. Weckmann: Magnificat II. Toni
8. Pachelbel: Magnificat quinti toni 3
9. Pachelbel: Magnificat septimi toni 4
10. Pachelbel: Magnificat septimi toni 5
11. Pachelbel: Magnificat primi toni 3
12. J. S. Bach: Meine Seele erhebet den Herren
13. J. S. Bach: Meine Seele erhebet den Herren
14-16. H. Praetorius: Magnificat I. toni
17-22. Scheidt: Magnificat VI. Toni
23-27. Schildt: Magificat I. modi
CommentaireÀ première lecture, et à en croire le livret qui indique: Disposition of the Rupert Ignaz Mayr organ, Schärding am Inn, le premier orgue (celui de Schärding, dont on ne vous dit pas où, dans cette ville il se trouve) serait dû à Rupert Ignaz Mayr, compositeur né en cette ville. Quand on lit entre les lignes, on comprend qu'il se trouve dans la Kurhauskirche, mais j'ai en vain cherché le nom du facteur et l'année de construction. C'est sur internet que j'ai appris que Notre facteur suédois Karl Nelson fut chargé de construire, pour l'église baroque de ce Centre de cures, un orgue neuf, très inspiré par la facture nordique allemande et par celle de G. Silbermann. Cet orgue fut dédicacé et inauguré en mai 2004. Cet instrument est un véritable chef-d'œuvre. C'est aussi sur internet que j'ai découvert que l'orgue de Kirchdorf am Inn (en Allemagne, cette fois) est signé par le même facteur en 2006. La moindre des choses n'aurait-elle pas été de faire figurer son nom dans les descriptifs des instruments, si pas même sur la page titre du livret?
Connaissant personnellement l'interprète, je puis ajouter à cela qu'elle est madame Karl Nelson... et ceci explique sans doute le fait qu'elle ait choisi ces deux instruments de taille relativement petite, et surtout dans des acoustiques trop sèches pour la musique nordique enregistrée, alors qu'elle a sous la main à Göteborg un grand orgue idéal, dans une large acoustique permettant de rendre justice à ces compositions jouant parfois autant avec le silence et la réverbération de la nef qu'avec les timbres de l'orgue.
À la lecture du programme, mis en perspective avec la composition des deux instruments, j'avais imaginé qu'une autre distribution des pièces aurait sans doute été justifiée: les petites fugues de Pachelbel sont jouées sur le plus grand instrument, où l'organo pleno de la grande Fuga sopra il Magnificat se trouve déjà un rien à l'étroit sur un plenum de trois jeux, et un seul Posaun en tirasse à la pédale... En fait, surtout pour ce qui est de la deuxième partie du récital, la distinction des timbres et le choix des registrations font vite oublier cet inconvénient, et c'est avec plaisir que l'on écoute ce récital, appréciant même dans le deuxième verset de Schildt un petit plenum qui ne manque pas de caractère.
Le côté un peu «monomaniaque» du programme s'eplique par le fait que, dans trois semaines (ce commentaire est rédigé au début octobre 2010), l'interprète défendra à l'Université de Göteborg une thèse de doctorat, sur le thème, justement, du Magnificat? Et si vous vous demandez pourquoi ne figure pas dans ce programme un des plus grands maîtres de la forme, Heinrich Scheidemann, c'est que Karin Nelson nous promet un nouveau CD, consacré à l'ensemble de ses Magnificats! Étant données les qualités déclamatoires, le soin du détail, la maîtrise de son jeu dans le présent enregistrement, on ne peut que se montrer impatient!

Date du commentaire02/10/2010
  
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