Détail d'un disque de la discothèque du M'O+

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Les mentions soulignées indiquent les inédits dans les banques de données du M'O au moment de la rédaction
Titre du CD Dieterich Buxtehude. The Complete Organ Works - 2
Interprète(s) Christopher Herrick (GB)
Éditeur Hyperion
Numéro d'édition 67809
Site de l'éditeur http://www.hyperion-records.co.uk
Format audio DDD
Date d'enregistrement 28-30 I 2009
Minutage total 76:21
Date de réception au M'O 05/02/2010
Livret 16 pages (GB, F, D), composition et registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Trondheim (NO), Nidaros Cathedral
Compositeur(s) Dieterich Buxtehude
Descriptif orgue(s)Trondheim, NO, Nidaros-Dom
Wagner (DE) 1741/Ahrend (DE) 1995. II/29
Accord orgue(s)544 dans l'échelle de La Rasette razette
ProgrammeDieterich Buxtehude
1. Praeludium (g) BuxWV 149
2. Canzona (C) BuxWV 166
3-7. Te deum laudamus BuxWV 218
8. Mensch willst du leben seliglich BuxWV 206
9. Praeludium (a) BuxWV 153
10. Komm heiliger Geist BuxWV 199
11-14. Nimm von uns Herr BuxWV 207
15. Toccata (G) BuxWV 165
16. Ciacona (e) BuxWV 160
17. Vater unser im Himmelreich BuxWV 222
18. Wir danken dir Herr Jesu Christ BuxWV 224
19. Toccata (d) BuxWV 155
20-22. Nun lob mein' Seel' den Herren BuxWV 213
23. Praeludium (C) BuxWV 138

CommentaireLe premier volume de cette intégrale, réalisé en la cathédrale d'Helsingør au Danemark, figure dans la liste des CD's qui doivent encore vous être présentés (CD_3615). Comme celui-ci est enregistré sur le fort bel instrument de Trondheim, nous conclurons, quitte à modifier cette idée avec les CD's à venir, que le choix de l'interprète se porte sur des orgues historiques nordiques récemment restaurés.
Christopher Herrick semble avoir des problèmes avec les articulations, cet élément important du jeu de l'organiste affrontant la musique ancienne (ou alors, c'est le critique du M'O+ qui a des problèmes avec les articulations de Christopher Herrick...). Écoutez, pour ne prendre qu'un exemple, le BuxWV 218: l'articulation choisie pour le motif initial de l'ouverture est composée de notes extrêmement piquées, alternant avec des appuis très marqués, le tout... désarticulant totalement l'ensemble au point que l'auditeur ne perçoit le tactus qui sous-tend la pièce qu'après plusieurs mesures. Dans la suite, on entend des sections dont les valeurs courantes sont liées par deux, ce qui est une façon de jouer fort normale. Mais le principe n'est-il pas de maintenir cette articulation à travers tout le passage, y compris dans les voix assurées par la main gauche? Après une plage aux articulations virtuellement absentes (BuxWV 165), en vient une autre avec des staccatos vraiment exagérés (BuxWV 224).
S'il ne prend de tels détails en considération, l'auditeur observe, sans que les interprétations de Christopher Herrick soient statiques, un certain manque d'élan, une tendance à jouer avec une discrétion sans doute excessive de l'agogique, préférant suggérer plutôt qu'exprimer la volubilité inventive de Buxtehude.
L'abondance de la production discographique nous amène à attendre plus qu'un enregistrement sur un instrument adéquat d'un répertoire cohérent. Ayant à choisir entre la quinzaine d'intégrales Buxtehude de la banque de données du M'O (où il en manque certainement une dizaine), on préfèrera aujourd'hui un interprète pour qui le style de Buxtehude est le pain quotidien.
Date du commentaire06/02/2010
  
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