Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Guilain. Quatre suites pour le Magnificat | |
| Interprète(s) | André Isoir (FR) & Les Demoiselles de Saint-Cyr, dir. Emmanuel Mandrin | |
| Éditeur | Tempéraments |
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| Numéro d'édition | 316012 | |
| Site de l'éditeur | http://www.radiofrance.fr | |
| Format audio | DDD | |
| Date d'enregistrement | 2+4 IX 1997 | |
| Minutage total | 62:40 | |
| Date de réception au M'O | 28/12/1997 | |
| Livret | 32 pages (F, GB); photo(s) de l'instrument: 1 C, composition et registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Saint-Michel-en-Thiérache (FR), Abbaye Saint-Michel | |
| Compositeur(s) | Jean Adam Guilain | |
| Descriptif orgue(s) | Saint-Michel en Thiérache (FR), Abbaye Saint-Michel Boizard (FR) 1714/Haerpfer (FR) 1980/ Westenfelder (DE) 1997. IV/31 | |
| Accord orgue(s) | 545 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Jean Adam Guilain 1-7. Suite du premier ton 8-14. Suite du second ton 15-21. Suite du troisième ton 22-28. Suite du quatrième ton | |
| Commentaire | L'orgue de Saint-Michel-en-Thiérache, d'année en année, d'enregistrement en enregistrement, renaît, après une première restauration dont il n'était pas sorti vraiment grandi. Il y a des moments d'intense émotion, comme la sombre introduction du Chromorne en taille du quatrième ton, mais aussi des passages d'intense frustration: pourquoi donc faut-il à ce point déformer les rythmes, et anticiper autant de notes et d'ornements? L'indispensable quête de liberté dans la lecture de ces textes amène André Isoir à prendre des chemins de traverse qui ne permettent pas toujours à l'auditeur de le suivre, et lui font perdre le sens du discours. Le coup de génie de ce CD se trouve du côté des différentes versions du Magnificat chanté. Pour éviter de répéter le même texte quatre fois (puisque les quatre suites de Guilain sont écrites pour les mêmes versets), les Demoiselles de Saint-Cyr nous font entendre un plain-chant accompagné, avec un accompagnement provenant d'un livre d'orgue anonyme de la seconde moitié du XVII' siècle, un autre orné, un troisième à deux voix, en faux-bourdon (remarquable, avec des dissonances poignantes), et enfin chanté selon les préceptes de Nivers. | |
| Date du commentaire | 20/05/2015 | |
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