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Titre La rencontre de Lübeck. Bach et Buxtehude
Auteur(s) Gilles Cantagrel
Éditeur Desclée de Brouwer
Année d'édition 2003
ISBN 2-220-05356-3
Site de l'éditeur http://descleedebrouwer.com
Nombre de pages 150
Illustrations 11 illustrations NB, couverture C
Type d'ouvrage Roman
Langue de l'ouvrage F
Date de réception au M'O 27/10/2003
Table des matières
CommentaireAprès nous avoir donné deux ouvrages importants en français sur Johann Sebastian Bach, encore et toujours lui, (Bach en son temps, coup de cœur, M'O 47/22, et Le moulin et la rivière, coup de cœur, M'O 54/50, tous deux chez Fayard), Gilles Cantagrel «zoome» sur un point précis de sa biographie. Les textes d'archives relatifs au bref séjour qu'il effectua à Lübeck, fin 1705, si toutefois ils ont jamais existé, ont brûlé avec la ville en 1942. De sorte que les éléments documentés servant de base à cette histoire sont vraiment ténus. Tout le monde connaît les chiffres, cités dans l'espèce de petit procès que lui fit le consistoire d'Arnstadt à son retour: parti avec un congé de quatre semaines, le jeune Bach était resté absent quatre mois. Les raisons précises de cet excès étaient une des questions que pouvaient se poser ses biographes...
C'est à cette énigme que tente de répondre Gilles Cantagrel, dans une chronique imaginée du séjour à Lübeck. Nous savions, par ses écrits précédents, que l'auteur connaît intimement la vie musicale de l'Allemagne du temps de Bach, que cette science dépasse largement le cadre musical pour s'étendre à toute la culture de l'époque, et qu'il fréquente de près la sensibilité luthérienne, bref, qu'il est sans doute un des meilleurs connaisseurs hors Allemagne des trois unités de cette pièce: temps, lieu et action. À aucun moment, la proposition qu'il nous fait ne prête le flanc à la critique et rien ne s'oppose à ce que les choses se soient passées ainsi. L'ensemble, illustré par quelques reproductions pertinentes, est écrit d'une plume élégante et se lit avec le plus grand plaisir.
On ne peut mieux dire que le «prière d'insérer»: [...] un récit sensible, voyage dans le passé, coloré et émouvant, onirique parfois, un récit d'apprentissage ou un roman initiatique, qui mériterait d'être vrai...

[M'O 80-81/97]
Date du commentaire7/03/2010
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