Détail d'une partition de la partithèque du M'O+
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| Titre | 13 Orgelwerke (Orgelwerke, Band VIII) | |
| Compositeur | Lemmens, Jacques-Nicolas | |
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| Année de composition | 1862 | |
| Éditeur(s) scientifique(s) | Tobias Zuleger | |
| Éditeur | Butz | |
| Numéro d'édition | 2521 | |
| Année de l'édition | 2012 | |
| ISMN | deest | |
| Site de l'éditeur | http://www.butz-verlag.de | |
| Nombre de pages | 56 (51) | |
| Date de réception au M'O | 10/11/2012 | |
| Commentaire | L'éditeur Butz de Sankt Augustin annonçait en 2006 au verso du volume V (P_0047)
que son édition des œuvres pour orgue de Jacques-Nicolas Lemmens compterait cinq volumes. Puis vint un volume VI (P_3488), et en 2012 le volume VIII dont il est question ici et qui semble devoir être le dernier de la série. L'éditeur affiche maintenant Bonn comme lieu d'édition et nous lui écrivons pour demander communication du volume VII dont nous apprenons au verso de celui-ci qu'il est consacré aux Dix improvisations et à «Zwölf leichte Stücke» (probablement le point II des Œuvres posthumes).
Nous attendrons donc d'avoir en mains ce qui peut-être sera l'intégrale définitive pour décider si celle-ci est bien complète ou non. Les treize pièces publiées ici sont extraites de l'École d'Orgue de 1862. Mais pourquoi donc ne pas les avoir publié dans l'ordre original? Leur numérotation en chiffres romains ne correspondant à rien si ce n'est à l'ordre - je devrais dire: désordre - dans lequel elles sont ici transcrites, et risque d'augmenter les confusions, d'autant plus qu'on n'a pas jugé utile de donner les références précises à l'édition originale. En gros, ce sont les pages 82 à 129 de celle-ci qui sont reprises ici, avec quelques exceptions: la Prière (page 94 de l'édition originale) est en deux parties: le Risoluto qui débute au troisième système de la page 95 est introduit par les mots segue, qui ne laissent aucun doute. Pourquoi alors ne pas l'avoir transcrit? La Communion qui suit (page 13) est elle aussi absente du volume, mais se trouve dans le volume 1... Absents également, le petit Prélude en fa mineur de la page 100, la grande Sortie en sol majeur des pages 101-103 et le petit Prélude en la bémol majeur de la page 129. Par contre, j'ai eu beau chercher d'où vient la première pièce, intitulée Adoration, andante sostenuto. Alors que les quatre premiers volumes étaient de simples réimpressions des pages de l'édition originale, nous avons ici affaire à de nouvelles gravures musicales. Le texte est clair et semble correct, ainsi que l'a établi la comparaison d'une demi-douzaine de pièces avec l'original. On notera un bon nombre d'altérations de précautions ajoutées, sans qu'il soit possible de les différencier des signes originaux. Fallait-il vraiment ajouter ces traits indiquant le passage d'une voix d'une portée à l'autre? Par contre, l'élimination du conseil concernant le jeu de l'hymne Creato alme siderum sur un seul clavier, et même des doigtés de pédale dans cette pièce, n'est pas une bonne idée. Quelques judicieuses additions de liaisons manquantes dans l'original auraient dû être signalées par une graphie appropriée. Enfin, je ne vois pas d'où vient le crescendo/decrescendo ajouté aux mesures 17 à 20 de la Prière! Renouvelons ici nos remerciements à cet éditeur allemand pour sa contribution à la mise en valeur du patrimoine de notre pays! | |
| Date du commentaire | 04/05/2015 | |
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