Détail d'une partition de la partithèque du M'O+

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Titre Präludien, und Fugen
Compositeur Johann Georg Albrechtsberger
Opus 5 & 6
Année de composition 1787, 1789
Éditeur(s) scientifique(s) Rudolf Walter
Éditeur Butz
Numéro d'édition 1880
Année de l'édition 2004
ISMN deest
Site de l'éditeur http://www.butz-verlag.de
Nombre de pages 28 dont 22 de musique
Date de réception au M'O 30/03/2006
CommentaireNé en 1736 à Klosterneuburg, dans l'ombre du grand orgue de Freundt, ami de Haydn et de Mozart, professeur de Beethoven en 1794-95, Kapellmeister du Stephansdom de Vienne de 1793 jusqu'à sa mort en 1809, Albrechtsberger a laissé près de 300 compositions liturgiques (messes, graduels, offertoires, vêpres, psaumes et autres), autant de compositions pour claviers et près de 200 pour autres instruments. Dans ce catalogue prolifique, 240 fugues témoignent de son intérêt pour le côté théorique de son métier de musicien et d'enseignant. Les deux opus présentés ici ont été édités aux environs de 1787 (opus 6) et 1789 (opus 5) à Vienne et on fait l'objet d'une édition moderne chez Leuckart, aujourd'hui inaccessible.
Ces petites pièces ne sont pas essentielles pour l'histoire de la musique d'orgue. L'auteur recourt souvent à des marches d'harmonie simples, qu'il a le bon goût de ne jamais prolonger; dans ses fugues, en principe à quatre voix, il pratique plus généralement une écriture simple, à trois voix. Ce seront plus de bonnes pièces pour apprentis organistes que des morceaux de concert. Seule la fugue opus 5, sur le motif «do, re, mi, fa, so, la» et retour, compte plus de 200 mesures.
Le travail du musicologue ne semble pas avoir été très compliqué. On se demande cependant simplement pourquoi, dans les dernières mesures de la sixième fugue, il éprouve le besoin de proposer en petites notes un remplissage de quelques temps vides, alors que plusieurs endroits de cette musique demandent de toute évidence un ornementation semblable. Pour ce qui est de la mise en page, on ne comprend pas pourquoi des pièces aussi courtes comportent des tournes impraticables (prélude 1, fugue 2, fugue 3) alors que le volume se termine par... deux pages entièrement blanches et qu'on aurait même pu en récupérer une troisième en imprimant la table des matières au verso de la première de couverture!
L'éditeur, Rudolf Walter, donne à la suite de son introduction la composition de l'orgue Sonnholz 1732 (II/28) de l'abbaye de Melk, où Albrechtsberger fut petit chanteur de 1749 à 1753. Il y aurait sans doute été possible de parler d'un instrument plus adéquat: celui de Melk possède l'octave courte aux claviers et à la pédale, alors que les trois derniers préludes et fugues de l'opus 6 dépassent les limites de ces claviers.

Date du commentaire16/07/2011
  
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