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Titre du CD Widor. Symphonies n° 2 et 4
Interprète(s) Frédéric Ledroit (FR)
Éditeur Skarbo
Numéro d'édition 1091
Site de l'éditeur http://www.skarbo.fr
Format audio DDD
Date d'enregistrement 6-8 XI 2008
Minutage total 63:55
Date de réception au M'O 08/01/2010
Livret 28 pages (F, GB, NL); photo(s) de l'instrument: 3, composition, pas de registrations
Orgue(s) et/ou instrument(s) Versailles (FR), Cathédrale
Compositeur(s) Charles-Marie Widor
Descriptif orgue(s)Versailles, FR, Cathédrale Saint-Louis
Cavaillé-Coll (Fr) 1861/Beuchet (FR) 1969/Haerpfer (FR) 1989. III/46
Accord orgue(s)223 dans l'échelle de La Rasette razette
ProgrammeCharles-Marie Widor
1-6. Symphonie N°2
7. Deux Pièces pour Grand-Orgue: Fugue (e)
8-13. Symphonie N°4

CommentaireOn a beau mentionner, au dos du livret, que l'accord de l'orgue est fait par Bertrand Cattiaux, l'instrument est, je le dis tout haut, faux, archi faux. Et connaissant la conscience professionnelle et le savoir faire de ce facteur d'orgues, je me demande ce qui justifie cette situation regrettable. Parfois, on qualifie d'accord de l'instrument celui des anches. Et cela expliquerait, sans l'excuser, le fait que (et ce n'est qu'un exemple), dans le thème de la fugue en mi mineur, plage 7, qui comprend les notes mi, fa#, sol, la, si et do, et est joué sur plusieurs jeux de huit pieds ensemble, quatre notes sur six soient fausses. Mais prenons la Toccata initiale de la quatrième Symphonie: ici, la registration est plus fournie, et comprend des anches. N'écoutons que les unissons: la première note (si bécarre) est fausse; mesure 4 vient une série de do répétés, tout aussi faux, et la répétition une quinte plus haut de ces neuf notes fausses nous donne... autant de sol encore plus faux! J'imagine donc que, si Bertrand Cattiaux est cité comme responsable de l'accord, c'est qu'il assume l'entretien de l'orgue. Ou alors, c'est qu'il a accordé l'instrument huit jours avant l'enregistrement. Ou bien encore, qu'il l'a accordé avant un changement de température important...
Quoi qu'il en soit, ceux qui ont participé aux enregistrements ont forcément entendu que cela sonnait mal. Et ils ont jugé que ce n'était pas grave. Pourquoi donc le critique se fatiguerait-il à commenter des interprétations destinées à de présumés mal-entendants?
Date du commentaire24/01/2010
  
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