Détail d'un disque de la discothèque du M'O+
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| Titre du CD | Trilogies | |
| Interprète(s) | Gunther Rost (DE) | |
| Éditeur | Oehms Classics |
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| Numéro d'édition | 679 | |
| Site de l'éditeur | http://www.oehmsclassics.de | |
| Format audio | SACD | |
| Date d'enregistrement | 6-9 IV 2010 | |
| Minutage total | 58:30 | |
| Date de réception au M'O | 04/02/2011 | |
| Livret | 24 pages (D, GB); photo(s) de l'instrument: 1 (x3), composition, pas de registrations | |
| Orgue(s) et/ou instrument(s) | Würzburg, DE, Neubaukirche der Julius-Maximilians-Universität |
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| Compositeur(s) | Marcel Dupré, Jehan Alain | |
| Descriptif orgue(s) | Würzburg, DE, Neubaukirche der Julius-Maximilians-Universität Schuke (DE) 1986. IV/64 | |
| Accord orgue(s) | 544 dans l'échelle de La Rasette  | |
| Programme | Marcel Dupré 1. Prélude et Fugue (B) op 7/1 2. Prélude et Fugue (f) op 7/2 3. Prélude et Fugue (g) op 7/3 5. Trois Esquisses: (C) N°1 6. Trois Esquisses ("Deux Esquisse", N°1) (e) 7. Trois Esquisses ("Deux Esquisses", N°2) (Bb) Jehan Alain 4. Trois Danses JA 120 | |
| Commentaire | Ceci est le premier enregistrement de cet organiste reçu par le M'O. Il a cependant déjà réalisé plusieurs CD's, dont plusieurs sont consacrés à une intégrale de l'œuvre pour orgue de Petr Eben, et un aux Variations Goldberg à l'orgue parisien de Saint-Louis-en-l'Île. Après quelques prestations d'enfant prodige (l'intégrale Bach en 1990, à l'âge de seize ans...) et des études à Paris auprès de Marie-Claire Alain, il rentre au pays, et occupe une chaire d'orgue à Würzburg, avant de devenir, en 2008, directeur de l'institut d'orgue de l'Université de Graz.
On mesure dans le choix du programme qu'il nous présente ici, combien son séjour parisien l'a marqué. Et on observe une propension à rechercher les effets virtuoses dont Marcel Dupré ne fut guère avare. On pourra d'ailleurs sans doute reprocher à ce programme d'être trop tourné vers le même type de musique, même s'il se dédouane avec le chef d'œuvre de Jehan Alain, qui comporte autant de musique et d'émotion que de difficultés. Le début du récital fait augurer de bons moments: c'est bien joué, et parfaitement maîtrisé. Hélas, la fugue en sol mineur nous fait déchanter: emporté par son élan, l'interprète «penche en avant», et la fugue court, manque d'assise, et laisse l'auditeur décoiffé, non par la virtuosité, mais par la crainte qu'il a eue, de bout en bout, de voir l'organiste s'emmêler les pinceaux. Dans les passage le plus «furieux» des Trois Danses de Jehan Alain, aussi bien dans la première que dans la troisième, la priorité est donnée à la vitesse, de sorte que plusieurs accords sont plus effleurés que joués, alors qu'un soupçon moins d'emportement n'enlèverait rien au caractère, tout en rendant moins confuses ces mesures à l'écriture dense à l'extrême. La virtuosité revient, ébouriffante et mieux contrôlée, dans les trois Esquisses de Dupré, clôturant un récital somme toute assez court, sur un orgue manquant un peu de rondeur et de fondamentales au niveau des fonds, mais efficace. | |
| Date du commentaire | 10/02/2011 | |
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